Article opinion écrit par le contributeur : Moussa Barro.
La transformation rapide de la dynamique urbaine de Dakar s’accompagne d’une augmentation notable des jakartas, devenus populaires parmi les citadins. Cependant, cela expose un problème, les conducteurs de motos, souvent engagés dans l’informel, ont du mal à respecter les règles, notamment en ce qui concerne les documents légaux et le port du casque. Ainsi, un conflit s’installe entre ces conducteurs et les agents de sécurité et de proximité
Bien que les ASP aient été déployés pour soutenir la police dans certaines tâches, cette situation a transformé cette collaboration en une source de revenus pour certains, au détriment des conducteurs de motos. Et c’est illégal. Un ASP n’est ni policier, ni gendarme, ni militaire. Pourquoi vouloir survivre du gagne-pain de ces jeunes qui font le Tiak-tiak pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Ca suffit, trop c’est trop. Ces agents n’ont aucune légitimité pour demander des documents de véhicule ou de solliciter des pots-de-vin aux conducteurs. Les incidents lors des contrôles routiers accentuent ces tensions, révélant une relation conflictuelle entre ces derniers et les ASP qui agissent comme des forces de l’ordre.
Imaginez-vous, bloqué sur votre moto en pleine circulation, l’ASP essayant de saisir les clés du scooter. Une situation où ils semblent dépasser leur autorité. Ces opérations se déroulent souvent sous le regard passif de la police, qui semble éviter ses responsabilités. Les ASP ne sont pas habilités à de telles actions, Pourquoi avoir un comportement si excessif.
Récemment, une vidéo a circulé montrant un ASP renversé après un contact avec un motocycliste. Deux jeunes sur un scooter ont refusé de se soumettre aux ordres de l’agent, tandis que la police était à proximité, impuissante et inactive. Une situation des plus gênantes.
Article opinion écrit par le contributeur : Moussa Barro.
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