11 mois après la disparition de l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji et de Fulbert Sambou, dont le corps a été retrouvé par un pêcheur, la famille du gendarme traverse une période difficile.
Moïse Badji, porte-parole de la famille, a partagé avec l’un de nos confrères que le salaire de son neveu a été interrompu. Il exprime sa détresse en mentionnant que les enfants, scolarisés dans le privé, ne peuvent plus aller à l’école faute de moyens. Il dénonce cette situation douloureuse, soulignant que cela affecte les enfants comme si leur papa était un criminel.
Moïse Badji déplore également le manque d’informations fournies par les autorités de la gendarmerie depuis la disparition de son neveu. Il souligne que la famille attend depuis un an les éléments de l’enquête, sans que rien ne change. Il exprime sa colère en affirmant que Fulbert a été tué, jeté en mer, et que son corps a été retrouvé, mais la famille n’a reçu aucune explication. Il demande au procureur de la République, qui avait annoncé l’ouverture d’une enquête, de fournir des informations sur cette affaire.
Article écrit par : Amadou Baldé
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