À partir de lundi, Pascaline Bongo, fille aînée du défunt président gabonais Omar Bongo et sœur du président déchu Ali Bongo, comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris.
Ancienne directrice de cabinet de son père et collaboratrice de son frère, elle est accusée d’avoir favorisé la société française Egis Route dans l’attribution de marchés publics en échange de huit millions d’euros. Contestant les faits qui lui sont reprochés, elle affirme…
…n’avoir aucun contact avec la société et nie toute remise d’argent. L’avocate de Pascaline Bongo souligne les faiblesses du dossier et évoque une fascination injustifiée de la justice française pour le nom Bongo.
Selon les révélations, Pascaline Bongo aurait accepté un « partenariat fictif » avec Egis Route pour la création de l’Agence nationale des grands travaux du Gabon. Cette affaire, qui fait suite à une enquête préliminaire ouverte en 2019, s’inscrit dans le cadre plus vaste des « biens mal acquis », où plusieurs descendants d’Omar Bongo sont mis en examen. Le procès de Pascaline Bongo est prévu jusqu’à jeudi, et elle risque d’être confrontée aux accusations de corruption qui pèsent sur elle.
Article écrit par : Awa Sanga
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM a pour vocation de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens, des associations, des ONG ou des professionnels au Sénégal. Cliquez-ici pour créer votre compte et publier votre article.
