Le sommet de l’Union africaine a commencé hier à Addis-Abeba. Près de 30 présidents et chefs de gouvernement sont attendus plus tard dans la semaine pour la 37e Conférence des chefs d’État de l’organisation.
Mercredi matin, le Conseil exécutif de l’UA, composé des ministres des Affaires étrangères, a lancé le sommet. Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, a prononcé un discours où il a souligné les défis auxquels l’Afrique est confrontée, notamment les…
…conflits et les coups d’État. Mahamat a qualifié la situation mondiale de « violence aveugle », en citant les « tensions graves en Ukraine » et la « guerre d’extermination » à Gaza. Il a également pointé du doigt les conflits et les coups d’État qui sévissent en Afrique, mettant en péril les institutions régionales du continent.
La diplomatie comorienne, qui avait présidé l’UA l’année précédente, partage ces préoccupations, notamment en ce qui concerne la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Dhoihir Dhoulkamal, ministre comorien des Affaires étrangères, a exprimé son inquiétude quant aux transitions politiques en cours au Mali, au Niger et au Burkina Faso, affirmant que leur retrait de la Cédéao ne faciliterait pas le retour à une normalisation institutionnelle. Il a appelé à des discussions franches et sincères entre la Cédéao et ces pays pour résoudre les problèmes.
Enfin, bien que le Sénégal traverse une crise, elle n’a pas été abordée lors de la première journée du sommet, suscitant des interrogations sur son traitement dans les discussions à venir.
Article écrit par : Emilie Dème
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