Dans un contexte de polémique entourant le décret n°2024-824 portant sur l’organisation du Haut-commandement de la Gendarmerie nationale, Seydina Oumar Touré, ex-capitaine de Gendarmerie, s’est exprimé pour apporter des éclaircissements. Sa tribune vise à expliquer le contenu et les implications de ce décret controversé.
Premièrement, Touré affirme que contrairement aux rumeurs, le décret ne place pas la Gendarmerie nationale sous la tutelle de l’armée. Il souligne que selon la loi 84-62 du 16 août 1984, la Gendarmerie est « partie intégrante des Forces armées », ce qui est confirmé par les dispositions de l’article 3 de ladite loi qui énumère les différentes entités composant les Forces armées, parmi lesquelles figure le Haut Commandement de la Gendarmerie nationale.
Le décret en question, selon Touré, n’est qu’une application de cette loi existante. Il précise que la Gendarmerie nationale est compétente sur l’ensemble du territoire national, exerçant des missions de police administrative et judiciaire ainsi que des fonctions de police militaire auprès des Forces armées. Ces attributions sont rappelées dans l’article 1er du décret, qui insiste sur le rang et les compétences de la Gendarmerie au sein des Forces armées.
Touré clarifie également une possible confusion concernant les zones de compétence de la Gendarmerie, soulignant que son action s’étend à tout le territoire et n’est pas limitée aux zones rurales, contrairement à une interprétation erronée de certains textes réglementaires.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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