Le gouverneur Alioune Badara Sambe a souligné l’urgence et l’importance du comité de lutte contre les pertes post-récolte dans le département de Dagana, région de Saint-Louis, qui est l’une des principales zones de production rizicole du pays.
Il a rappelé que pour la contre-saison sèche-chaude 2024, il était prévu de semer sur 57 000 hectares, mais seulement 36 000 hectares ont été effectivement semés en raison de diverses contraintes. Le riz jouant un rôle crucial dans la souveraineté alimentaire, réunir tous les acteurs est essentiel pour définir des stratégies visant à réduire au minimum les pertes post-récolte.
Les pertes lors de la saison précédente ont été estimées à 19 % de la production dans la vallée du fleuve Sénégal, principalement dues à des retards dans le respect du calendrier cultural. Seuls 49 % des producteurs ont semé à temps pour bénéficier d’une récolte favorable avant la saison des pluies.
Cette année, les semis ont été étalés dans le temps, mais près de 40 % des récoltes sont attendues en juillet. Pour optimiser les récoltes dans cette zone, le gouverneur mise sur la collaboration de tous les acteurs et a annoncé des mesures fortes lors de la réunion.
Il s’agit notamment de redynamiser les comités de lutte anti-aviaire, car les oiseaux sont les premiers ravageurs des cultures. Un dispositif de prospection rapide impliquant tous les acteurs est nécessaire pour agir efficacement contre ces ravageurs.
Des moyens seront également mobilisés pour faciliter les récoltes, avec la mise à disposition de matériel et le déploiement de drones pour renforcer la lutte anti-aviaire. La SAED s’engage à mobiliser ces drones dans le cadre d’un contrat avec un promoteur afin d’améliorer l’efficacité de cette lutte.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.
