En 2024, une nouvelle et tragique facette de l’émigration clandestine a émergé avec des pèlerins cherchant à rejoindre La Mecque pour le Hajj sans autorisation officielle.
Bravant des routes périlleuses à travers déserts et montagnes, ces voyageurs ont affronté une chaleur écrasante, ce qui a malheureusement conduit à de nombreux décès et arrestations.
Cette forme de migration irrégulière pose des défis physiques, humanitaires et sécuritaires considérables. Les pèlerins clandestins ont tenté d’éviter les contrôles officiels en traversant des terrains difficiles et hostiles, exposant ainsi leur vie à des températures extrêmes souvent insupportables pour le corps humain.
Pour échapper aux points de contrôle, ils ont emprunté des chemins escarpés et dangereux, augmentant ainsi les risques pour leur sécurité. Les autorités saoudiennes ont utilisé des drones de surveillance pour détecter et arrêter des milliers de ces pèlerins clandestins. Malheureusement, beaucoup ont été victimes de passeurs criminels qui leur ont extorqué leurs économies en échange de promesses d’accès au Hajj.
Le bilan humain est lourd : 1144 pèlerins ont perdu la vie, parmi eux des personnes âgées et des malades chroniques. Les conditions météorologiques extrêmes, le manque d’abris adéquats et de confort ont exacerbé leurs fragilités physiques, contribuant ainsi à une forte mortalité parmi les voyageurs clandestins.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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