Louisa Hanoune, une figure de premier plan de l’opposition en Algérie, a décidé de se retirer de la course à la présidentielle, critiquant sévèrement les conditions qu’elle considère comme injustes et le cadre législatif qu’elle juge antidémocratique.
En tant que cheffe du Parti des travailleurs, un parti de tradition trotskiste, Hanoune avait été emprisonnée à la suite du mouvement de contestation du Hirak en 2019.
Son retrait intervient après l’annonce par le président Abdelmadjid Tebboune de son intention de briguer un nouveau mandat, lors de l’élection présidentielle anticipée prévue pour le 7 septembre.
Sur Facebook, elle a affirmé que son parti ne participerait pas au processus électoral, dénonçant ce qu’elle décrit comme une tentative d’exclure le Parti des travailleurs et de violer le droit du peuple à choisir librement entre les programmes politiques.
À 78 ans, Abdelmadjid Tebboune, actuel président algérien, est considéré comme le favori pour remporter ce scrutin. Il avait succédé à Abdelaziz Bouteflika et avait remporté la dernière élection présidentielle avec 58% des voix, sur fond d’une abstention significative.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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