Article écrit par le créateur de contenu : Bachir Ori Drame.
La Convention sur les réfugiés et son protocole de 1967 établissent la définition internationalement reconnue d’un réfugié ainsi que les droits et l’assistance auxquels ils ont droit pendant leur déplacement.
Des millions de personnes dans le monde continuent de bénéficier de la protection offerte par ces traités. Au cœur de la Convention sur les réfugiés se trouve le…
…principe de non-refoulement, qui interdit à un État de renvoyer une personne vers un lieu où sa vie ou sa liberté serait menacée.
Des instruments régionaux importants sur les réfugiés, tels que la Convention de l’OUA de 1969, signée par de nombreux États africains, et la Déclaration de Carthagène de 1984 pour les Amériques, complètent la Convention sur les réfugiés en élargissant la définition du réfugié.
À ce jour, 149 États dans le monde ont adhéré à la Convention sur les réfugiés et/ou à son Protocole de 1967. Ces États sont répertoriés dans un nouveau tableau de bord des traités et législations sur les réfugiés (RTLD), récemment lancé par le HCR, qui recense les développements sur les instruments internationaux et régionaux sur les réfugiés ainsi que sur les législations nationales.
À l’approche de cet anniversaire, le HCR, en tant que gardien de la Convention sur les réfugiés, appelle les 46 États membres et observateurs de l’ONU restants à y adhérer.
Une augmentation du nombre d’adhésions à la Convention sur les réfugiés a été observée dans la seconde moitié du siècle dernier, notamment dans les années 1960, au début des années 1980 et dans les années 1990. Depuis 2000, 13 États y ont adhéré, les plus récents étant Nauru en 2011 et le Soudan du Sud en 2018. Un engagement accru envers la Convention sur les réfugiés est encore nécessaire, en particulier parmi les États d’Asie, du Moyen-Orient, des Caraïbes et du Pacifique.
L’adhésion à la Convention sur les réfugiés témoigne non seulement de la volonté d’un État de protéger les réfugiés conformément aux obligations juridiques internationales, mais peut également aider à éviter les frictions entre États sur les questions de réfugiés, en reconnaissant que l’octroi de l’asile est un acte pacifique, humanitaire et légal, plutôt qu’un geste politique ou hostile.
Cela peut aussi favoriser la coopération et le partage des responsabilités en matière de protection des réfugiés entre les États, renforçant ainsi la prévisibilité et la responsabilité au niveau international. C’est un signe de soutien aux principes du multilatéralisme et de la solidarité internationale qui sous-tendent la protection des réfugiés.
Avec 43,4 millions de réfugiés actuellement protégés dans le monde entier, la situation mondiale des déplacements d’aujourd’hui témoigne de la pertinence durable de la Convention sur les réfugiés et du droit des réfugiés régional.
Tant que de nouveaux conflits continueront d’éclater, que les conflits prolongés ne prendront pas fin, et que des personnes continueront d’être persécutées, ces instruments juridiques resteront nécessaires.
En plus de promouvoir l’adhésion universelle à la Convention sur les réfugiés, le HCR appelle tous les États à mettre en œuvre les principes du droit des réfugiés, notamment à protéger le droit fondamental de toute personne de chercher et de bénéficier de l’asile, et à respecter et protéger les droits humains de ceux qui sont contraints de fuir.
Article écrit par le créateur de contenu : Bachir Ori Drame
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