Article écrit par le créateur de contenu : Aliou Niang.
Au Sénégal, il est fréquent de constater que les nominations à des postes clés sont souvent basées davantage sur des considérations politiques que sur les compétences professionnelles des candidats.
Ce phénomène soulève des questions importantes sur l’équité, la transparence et l’efficacité de l’administration publique. Depuis plusieurs années, on observe que l’appartenance politique joue un…
…rôle prépondérant dans les processus de nomination à des postes de responsabilité dans le secteur public. Les partis politiques au pouvoir ont tendance à favoriser leurs propres sympathisants, parfois au détriment de candidats plus qualifiés issus d’autres horizons politiques.
Cette pratique, bien que répandue, suscite des inquiétudes quant à l’intégrité et à l’impartialité de l’Administration. Elle risque de nuire à la performance des institutions et de saper la confiance des citoyens envers leurs dirigeants.
Dans un contexte de développement économique et social, il est primordial que les postes clés soient occupés par des personnes compétentes, motivées et intègres, indépendamment de leurs affiliations politiques. Une administration publique performante et efficace nécessite en effet des fonctionnaires qualifiés, formés et expérimentés, capables de relever les défis auxquels le pays est confronté.
Malheureusement, trop souvent, les critères de nomination privilégient les considérations politiques au détriment des qualifications et de l’expérience des candidats. Cette situation peut engendrer des dysfonctionnements, des décisions inadaptées et une perte de confiance des citoyens envers leurs institutions.
Pour remédier à cette situation, il est indispensable de réformer le processus de nomination afin de garantir davantage de transparence et d’équité. Les réformes pourraient inclure la mise en place de critères de sélection clairs et objectifs, ainsi que la participation de comités indépendants dans les processus de recrutement.
Il serait également souhaitable de renforcer les mécanismes de contrôle et de redevabilité pour s’assurer que les nominations soient effectuées dans le respect des principes de bonne gouvernance et d’intérêt général.
Le défi pour le Sénégal est de parvenir à un équilibre entre l’exigence de compétences techniques et l’impératif de représentation politique, afin de construire une administration publique à la hauteur des aspirations de ses citoyens.
Article écrit par le créateur de contenu : Aliou Niang
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