Article opinion écrit par le créateur de contenu : Norbert Dia
Le Tribunal de Grande Instance de Dakar a ordonné à Expresso Sénégal de cesser d’utiliser l’image de Khaby Lame, sous peine d’une amende d’un million de francs CFA par jour de retard. Khaby Lame srl, la société représentant l’influenceur, avait porté plainte pour exploitation illégale de son image après la fin de leur contrat en 2022.
L’affaire opposant Khaby Lame à l’opérateur téléphonique Expresso Sénégal met en lumière un désaccord regrettable entre l’influenceur et Expresso, là où une collaboration aurait pu démontrer un véritable esprit d’entraide. Plutôt que de se lancer dans une bataille juridique pour…
… l’utilisation de son image, Khaby Lame aurait pu saisir l’opportunité de transformer cette situation en un partenariat bénéfique pour le Sénégal. Une entente entre les deux parties aurait permis de promouvoir des initiatives locales ou des projets sociaux, renforçant ainsi l’image positive de Khaby Lame tout en soutenant l’économie nationale.
Certains pourraient y voir un manque de solidarité nationale, surtout de la part d’une figure mondiale qui fait souvent preuve de générosité à l’international. Ce contraste est d’autant plus frappant que, tandis qu’il s’investit dans des œuvres caritatives à travers le monde, Khaby Lame semble intransigeant envers une société sénégalaise.
Cette action judiciaire pourrait ternir l’image publique de Khaby Lame, en particulier auprès de ses fans sénégalais qui pourraient interpréter cette démarche comme une attaque contre une entreprise locale, au détriment de l’économie nationale.
En exigeant une amende significative, l’influenceur risque d’affecter non seulement la réputation d’Expresso Sénégal, mais aussi indirectement les emplois et les moyens de subsistance de nombreux Sénégalais. Certains y verront une priorisation des profits personnels de la part de Khaby Lame, ce qui pourrait éroder la confiance du public sénégalais, surpris de le voir agir si fermement contre une entreprise créatrice d’un grand nombre d’emplois tout en se montrant plus clément à l’étranger.
De plus, le choix de Khaby Lame de recourir à la voie juridique, plutôt que d’opter pour un règlement à l’amiable, peut sembler excessif et créer des tensions inutiles que les sénégalais n’ont pas besoin en cette période de crise. Cette approche juridique contraste avec l’image de simplicité et de bon sens qu’il projette sur les réseaux sociaux, et pourrait être perçue comme incohérente. Khaby Lame risque également de diviser l’opinion publique au Sénégal, certains se sentant trahis par son attitude.
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