María Branyas, la doyenne de l’humanité, est décédée en Catalogne à l’âge de 117 ans, a annoncé sa famille ce mardi 20 août. Selon ses proches, elle est morte paisiblement dans son sommeil, comme elle le souhaitait, sans souffrance.
María Branyas, née le 4 mars 1907 à San Francisco avant que sa famille ne retourne en Espagne en 1915, avait survécu à deux guerres mondiales, à la guerre civile espagnole, ainsi qu’à la dictature de Franco. Elle avait également vaincu une infection au Covid-19 en 2020, à l’âge de 113 ans.
Ses derniers messages partagés par sa famille révèlent ses pensées sereines avant son décès. « Un jour, je partirai d’ici et je cesserai d’exister dans ce corps. La mort me trouvera épuisée d’avoir vécu si longtemps, mais je veux qu’elle me trouve souriante, libre et satisfaite, » avait-elle écrit.
Branyas avait exprimé son souhait de ne pas être pleurée et de ne pas susciter de peine : « Ne pleurez pas, je n’aime pas les larmes. Et surtout, n’ayez pas de peine pour moi. Là où je vais, je serai heureuse. »
À la suite de son décès, la personne la plus âgée encore en vie est maintenant la Japonaise Tomiko Itooka, née le 23 mai 1908, âgée de 116 ans, selon le groupe de Recherche gérontologique des États-Unis.
María Branyas, qui attribuait sa longévité à une combinaison de chance et de bonne génétique, laisse derrière elle un héritage de résilience et de sagesse.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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