Article écrit par le créateur de contenu : Erika.
Malgré les énormes sommes d’argent générées par les écoles privées, les enseignants n’en bénéficient pas.
Entre salaires de misère, intimidation, exploitation et absence de prise en charge médicale, ils peinent à joindre les deux bouts. Ils dénoncent le déséquilibre dans le traitement des…
…corps enseignants au Sénégal. Les enseignants et le personnel des écoles privées ne perçoivent pas de salaire pendant les grandes vacances. Ils sont souvent licenciés de manière abusive et harcelés dans leurs écoles.
Les femmes ne peuvent même pas bénéficier de congés de maternité, car elles sont immédiatement remplacées et ne peuvent pas reprendre leurs postes après l’accouchement.
En effet, 90 % des enseignants du privé n’ont pas de contrat valable validé par l’Inspection du travail, et les employeurs ne respectent pas les droits des travailleurs.
Selon la législation, tout employé ayant travaillé trois mois dans une école devrait bénéficier d’un contrat de travail, mais ce n’est pas le cas.
Les femmes enceintes devraient être rémunérées pendant leur grossesse et après l’accouchement, mais ce n’est malheureusement pas le cas.
Pendant les grandes vacances, les enseignants du privé ne reçoivent pas de salaire pendant trois mois, les contraignant à se reconvertir en manœuvres sur les chantiers, marchands ambulants, éleveurs, ou à travailler dans les champs pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Les enseignants dans le secteur privé laïc sont très mal rémunérés. Au lieu d’un salaire, ils reçoivent des bourses dérisoires, comprises entre 45 000 et 150 000 FCFA dans le meilleur des cas.
Article écrit par le créateur de contenu : Erika
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