Alioune Tine, le président de Afrikajom Center, s’est exprimé sur la réponse de la présidence sur la question de la prise en charge de certains hôtes du Grand Magal, à l’hôtel King Fahd Palace.
Depuis hier, la lettre du directeur des moyens généraux de la présidence, en réponse à la requête du comité d’organisation du Grand Magal de Touba, fait débat.
Alioune Tine, le président de Afrikajom Center, s’est exprimé sur la question. Pour lui, il s’agit d’un acte regrettable, au regard de l’impact du Magal sur presque tous les secteurs de la vie du pays.
« Le Magal a une dimension spirituelle, politique, économique, nationale et internationale qui appelle une implication conséquente de l’État sénégalais. » Ce que l’État fait d’habitude avec volontarisme. Qu’est-ce qui a bien pu expliquer cet impair bien regrettable, se demande-t-il.
En effet, dans une correspondance adressée à la présidence, le comité d’organisation du Grand Magal de Touba a sollicité la prise en charge des délégations étrangères à l’hôtel King Fahd Palace, pour le Grand Magal de Touba édition.
Dans sa réponse, signée par Cheikh Oumar Diagne, la présidence de la République a répondu au comité que, dans le but de rationaliser ses dépenses, elle a adopté une nouvelle doctrine de gestion. Et un État des lieux est en train d’être mené au niveau des réceptifs hôteliers pour une meilleure gestion. « À cet effet, nous regrettons de ne pouvoir honorer votre requête », a-t-elle répondu à la requête.
Article écrit par : Pathé Ndiaye
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