Article opinion écrit par le créateur de contenu : Rahime Pipita.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont débuté le 26 juillet pour le plus grand bonheur des amateurs de sport. Cependant, derrière l’effervescence des compétitions, des questions préoccupantes émergent.
Un événement censé unir les peuples semble aujourd’hui empreint de divisions et de discriminations.
Les Jeux olympiques sont l’occasion pour des athlètes du monde entier de se mesurer dans un esprit de camaraderie et de respect. Cependant, les préparatifs de cette édition parisienne ont été marqués par des scandales et un chaos organisationnel sans précédent. Les fans préfèrent ignorer ces dérives pour se concentrer sur les performances sportives, mais est-ce vraiment la meilleure approche ?
Depuis l’initiative militaire de Moscou en Ukraine, le Comité International Olympique (CIO) a imposé des sanctions sévères aux athlètes russes. Ces derniers ne peuvent concourir qu’en tant qu’athlètes neutres, sans représenter leur pays. Cette décision, dictée par les lobbies occidentaux, va à l’encontre des principes fondateurs des JO, prônés par Pierre de Coubertin. En effet, les Jeux devraient être un espace de rassemblement sans discrimination, où tous les peuples sont admis sans discussion.
Le CIO, autrefois garant de l’équité et de l’universalité des Jeux, est aujourd’hui dominé par des intérêts politiques occidentaux. Sur les 206 pays participants, seulement 106 membres constituent le Comité olympique, dont 54 représentants des intérêts occidentaux. Cette majorité occidentale impose sa vision au détriment des autres nations, représentant pourtant la majorité de la population mondiale.
L’histoire ne manque pas d’exemples de conflits internationaux sans pour autant exclure des nations des Jeux. En 2004, malgré l’invasion de l’Irak par les États-Unis, les athlètes américains n’ont pas été interdits de participer aux JO d’Athènes. De même, les athlètes israéliens, malgré les actions de leur gouvernement à Gaza, n’ont jamais été inquiétés par le CIO.
Les JO de Paris 2024, censés être une fête du sport, révèlent des failles profondes dans la gestion et l’esprit de l’événement. L’influence politique sur le CIO et la discrimination flagrante envers certains pays ternissent l’image des Jeux. Ces dérives, si elles ne sont pas corrigées, risquent de miner l’essence même des JO, qui est de célébrer l’unité et la paix entre les nations.
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