L’affaire connue sous le nom de « Marco Polo » met en lumière une résurgence inquiétante du terrorisme d’État iranien sur le sol européen, selon une synthèse récente de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) française, que l’AFP a pu consulter.
Cette analyse souligne que depuis 2015, les services de renseignement iraniens ont réactivé des méthodes d’assassinats ciblés, une pratique désormais exacerbée par le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas.
L’objectif principal des actions menées est clair : frapper des cibles civiles pour semer la peur au sein de l’opposition au régime iranien, ainsi que dans la communauté juive et israélienne. Selon la DGSI, cette stratégie vise à accroître le sentiment d’insécurité parmi ces groupes ciblés.
Pour atteindre ces objectifs, l’Iran est accusé de recruter des voyous, y compris des narcotrafiquants, à travers l’Europe. Ce recours à des éléments criminels pour mener des opérations d’agression révèle une nouvelle dimension dans la stratégie iranienne, qui utilise la criminalité organisée pour accentuer la pression sur ses adversaires politiques et ses ennemis perçus.
Cette affaire illustre une dynamique alarmante dans la géopolitique contemporaine, où les conflits régionaux ont des répercussions directes sur la sécurité intérieure en Europe, mettant en lumière la nécessité d’une vigilance accrue face à des menaces diversifiées et sophistiquées.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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