Article écrit par le créateur de contenu : Sage Femme
Le cancer du col de l’utérus est une préoccupation importante au Sénégal, comme dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne. La prévalence est élevée en raison de divers facteurs, notamment le manque d’accès à des services de dépistage et de traitement adéquats.
La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) est une stratégie clé pour la prévention du cancer du col de l’utérus, mais la couverture peut être limitée. Les programmes de dépistage, tels que le test Pap et les tests HPV, sont également essentiels pour détecter la maladie à un stade précoce.
Le Sénégal a fait des progrès dans l’amélioration des services de santé, mais il reste encore des défis à surmonter pour réduire l’incidence et la mortalité liées à ce cancer. Le cancer du col de l’utérus est une maladie maligne qui se développe dans les cellules du col de l’utérus, la partie inférieure de l’utérus qui se connecte au vagin. Il est souvent causé par une infection persistante par certains types du virus du papillome humain (HPV).
Les symptômes peuvent inclure des saignements vaginaux anormaux, des douleurs pelviennes ou des pertes vaginales inhabituelles, bien que les premiers stades puissent être asymptomatiques. Le dépistage régulier par frottis cervical (ou test Pap) et la vaccination contre le HPV sont des mesures clés pour la prévention et le diagnostic précoce.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus est crucial pour détecter les cellules anormales avant qu’elles ne se transforment en cancer. Il est généralement effectué par un test de Pap (ou frottis cervical) ou un test HPV (virus du papillome humain). Voici quelques points clés :
Test de Pap : Ce test consiste à prélever des cellules du col de l’utérus pour les examiner au microscope. Il est recommandé tous les trois ans pour les femmes de 21 à 65 ans, selon les directives locales.
Test HPV : Ce test détecte la présence du virus HPV, qui peut entraîner des anomalies cervicales. Il est souvent combiné avec le test de Pap et peut être recommandé tous les cinq ans.
Fréquence : Les recommandations varient selon les pays, mais généralement, le dépistage commence à l’âge de 21 ans et se poursuit jusqu’à 65 ans, à condition que les résultats soient normaux.
Préparation : Il est conseillé d’éviter les relations sexuelles et l’utilisation de produits vaginaux pendant 24 à 48 heures avant le test pour éviter des résultats faussement négatifs.
Il est important de suivre les recommandations de dépistage de votre région pour assurer une détection précoce et une prise en charge efficace.
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