La dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye a suscité une vive réaction dans les médias sénégalais. Voici un aperçu des principales réactions :
Bës Bi : Le quotidien souligne que la dissolution n’était pas inattendue, mais que le président Faye a utilisé l’occasion pour faire une plaidoirie détaillée en expliquant les raisons de sa décision. Il a accusé la majorité parlementaire de contrecarrer la volonté du peuple exprimée lors des élections du 24 mars 2024.
Sud Quotidien : Ce journal annonce que le président a mis fin au suspense avec la dissolution et la convocation des élections législatives anticipées pour le 17 novembre. En plus de cette décision, il a annoncé la publication d’un rapport de la Cour des comptes sur la mauvaise gestion de son prédécesseur, en accusant l’Assemblée de bloquer les réformes essentielles.
EnQuête : Selon le journal, il s’agit d’une première historique pour le Sénégal, soulignant que cette dissolution marque un tournant majeur. En comparaison avec le précédent de 2001, où Abdoulaye Wade avait modifié la Constitution sans dissoudre l’Assemblée, le Sénégal n’a jamais connu une période sans Assemblée nationale de soixante jours.
L’Info : Le quotidien voit cette décision comme un coup de grâce porté à l’ancienne majorité parlementaire. Il décrit le président Faye comme un leader déterminé à clore les affaires de l’ancienne administration et à avancer vers ses propres objectifs.
Le Quotidien : Ce journal interprète la dissolution comme une validation de la volonté de l’opposant Ousmane Sonko, et critique le président Faye pour ne pas avoir respecté ses engagements initiaux concernant la Déclaration de politique générale.
L’As : Le quotidien soulève des interrogations sur le timing de la dissolution, notamment dans un contexte de troubles sociaux et d’émigration irrégulière, se demandant si ces élections ne risquent pas de compliquer davantage la situation.
Le Soleil : Le journal exprime l’espoir que ces élections marqueront un nouveau départ, affirmant que les électeurs ont l’opportunité de réorienter le pays en éliminant les obstacles à la réforme et en soutenant une nouvelle majorité qui puisse collaborer efficacement avec le président.
Ces réactions montrent un large éventail d’opinions sur la dissolution, allant de la reconnaissance d’une nécessité politique à des préoccupations sur les conséquences possibles pour la stabilité politique et sociale du Sénégal.
Article écrit par : Modou Fall
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