Serge Adou, journaliste travaillant pour la chaîne Canal 3 à Niamey et correspondant sportif pour la BBC dans la capitale nigérienne, est porté disparu dans des circonstances encore floues.
Cette situation suscite une vive inquiétude de la part de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire et de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), deux organisations basées à Abidjan.
Contacté par RFI, Yao Noël, président de l’UJPLA, a exprimé son inquiétude : « Il n’y a aucune nouvelle sérieuse sur la localisation de notre confrère. Ni son épouse, qui est nigérienne, ni ses proches ne savent où il se trouve. Cette absence d’information est extrêmement préoccupante. »
Les organisations de presse s’interrogent également sur les raisons de la disparition d’Adou. Selon les informations disponibles, il aurait été convoqué par la police judiciaire du Niger, mais aucune précision sur les motifs de cette convocation n’a été communiquée.
Yao Noël ajoute : « Si la disparition est liée à une infraction de presse, des procédures existent pour cela. En revanche, si c’est une infraction de droit commun, il doit bénéficier de ses droits légaux, notamment d’un procès équitable avec la possibilité de se défendre avec un avocat. »
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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