Article opinion écrit par le créateur de contenu : Sage Femme.
Les mutilations génitales féminines (MGF) désignent des pratiques qui consistent à altérer ou à enlever partiellement ou totalement les organes génitaux externes féminins pour des raisons non médicales. Ces pratiques sont le plus souvent effectuées sur des filles âgées de quelques jours à 15 ans, mais elles peuvent également toucher des femmes adultes.
Les MGF se manifestent sous différentes formes. La clitoridectomie implique l’ablation partielle ou totale du clitoris. L’excision consiste en l’ablation du clitoris et des petites lèvres, parfois accompagnée de l’ablation des grandes lèvres.
L’infibulation, quant à elle, réduit l’orifice vaginal en créant une barrière partielle ou totale, avec ou sans ablation du clitoris. D’autres pratiques incluent diverses procédures nuisibles aux organes génitaux féminins, telles que le piquage, le perçage, l’incision, le grattage et la cautérisation.
Les conséquences des MGF sont graves et affectent profondément la santé physique et mentale des femmes et des filles. Immédiatement, elles peuvent provoquer des douleurs intenses, des infections, et des hémorragies. À long terme, elles peuvent entraîner des problèmes de santé sexuelle, des complications lors de l’accouchement, ainsi qu’un traumatisme psychologique durable.
Les mutilations génitales féminines sont reconnues comme une violation des droits humains. De nombreux pays ont mis en place des lois pour interdire ces pratiques. Des efforts internationaux, orchestrés par des organisations telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF, visent à sensibiliser les populations et à éradiquer ces pratiques.
La prévention des MGF nécessite une approche globale qui combine l’éducation, le soutien aux communautés, la promotion des droits des femmes et l’application de la loi. Les programmes de sensibilisation cherchent à modifier les normes sociales et à encourager les communautés à abandonner ces pratiques néfastes.
Les MGF représentent un problème mondial qui requiert des actions coordonnées pour protéger les filles et les femmes. Elles peuvent également avoir des conséquences graves pour l’accouchement. Parmi les principales complications, on trouve un risque accru de travail prolongé, des difficultés lors de l’accouchement, ainsi qu’un risque élevé de déchirures périnéales graves.
La présence de tissus cicatriciels peut rendre le passage du bébé plus difficile. En raison des complications liées au travail, les femmes ayant subi des MGF peuvent nécessiter une césarienne pour éviter des risques graves pour elles et leur bébé. Les cicatrices et la rigidité des tissus peuvent également entraîner un risque accru d’hémorragie post-partum, ce qui peut être dangereux pour la mère.
De plus, l’accouchement peut être particulièrement douloureux en raison des cicatrices et des dommages nerveux, entraînant potentiellement un traumatisme psychologique. Enfin, les complications pendant l’accouchement peuvent aussi affecter le bébé, entraînant des risques tels que l’asphyxie néonatale ou des lésions cérébrales dues à un manque d’oxygène. Il est crucial que les professionnels de santé soient informés des MGF afin de pouvoir anticiper et gérer ces risques de manière appropriée.
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