La dissolution de l’Assemblée nationale française continue de s’imposer comme un sujet de souffrance majeure, polluant l’actualité nationale depuis plusieurs mois.
Après avoir perturbé le début de l’été, période heureusement interrompue par les Jeux olympiques, la saga politique s’est prolongée avec le président Emmanuel Macron, qui a joué avec les nerfs des citoyens en rapportant sans cesser la nomination d’un Premier ministre . Le nouveau Premier ministre peine également à former un gouvernement complet.
Mais ce n’est pas tout : les conséquences financières de cette dissolution sont également préoccupantes. Selon les informations de Franceinfo, le coût total de la dissolution a atteint 28.540.900 euros, sur un budget global de 662 millions d’euros pour 2024.
Ce montant comprend notamment les frais liés aux départs forcés de 133 députés non réélus, qui ont dû licencier en urgence leurs collaborateurs parlementaires, engendrant des coûts de 23,5 millions d’euros, soit plus de 80 % du total des dépenses liées à cette situation.
En outre, l’Assemblée a dépensé 1,9 million d’euros pour financer l’allocation d’aide au retour à l’emploi des députés non réélus. À cela s’ajoutent divers frais annexes, dont 20.000 euros pour les photos des nouveaux députés. Au total, ces dépenses s’élèvent à près de 28,5 millions d’euros.
Pourrait-on envisager que ces coûts soient justifiés par la désignation de Michel Barnier comme Premier ministre ? La question reste ouverte, mais ce coût élevé laisse perplexe quant à l’efficacité de la gestion de cette crise politique.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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