Le Sénégal, encore marqué par les dérives financières de l’ancien régime, voit ressurgir l’ex-président Macky Sall, désireux de reconquérir la confiance des électeurs qui l’avaient écarté lors des dernières élections.
Cette tentative de retour sur la scène politique ne passe pas inaperçue, notamment auprès de l’IRAS, membre de la coalition PASTEF, qui considère cette candidature comme une insulte à la conscience nationale.
Dans un communiqué cinglant, l’IRAS rappelle que Macky Sall, qu’il juge responsable de la mauvaise gestion financière du pays, devrait répondre de ses actes devant la Cour pénale internationale (CPI). Selon le parti, le Sénégal est plongé dans une crise économique profonde, dont la cause serait à chercher du côté de la gestion passée, marquée par des scandales récemment mis en lumière par les rapports de la Cour des comptes.
Le Premier ministre Ousmane Sonko, à l’issue d’un point de presse, a dressé un tableau sombre des finances publiques, confirmant les inquiétudes de l’IRAS.
Le parti critique le silence de Macky Sall et de ses anciens collaborateurs, cités dans les affaires de détournements, et fustige leur refus de fournir des explications publiques. Ce mutisme, selon l’IRAS, est révélateur de leur culpabilité et d’une tentative de manipulation de l’opinion pour se poser en victimes.
Face à cette situation, l’IRAS appelle les citoyens à ne pas se laisser duper par ce qu’il qualifie de manœuvres politiciennes. « Ça ne passera pas », martèle le parti, qui mise sur l’éveil de la conscience collective pour déjouer ces tentatives de manipulation.
L’IRAS lance également un appel en faveur d’un soutien massif à la coalition PASTEF lors des prochaines législatives, pour donner une majorité solide au président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko. Selon eux, leur projet pour le Sénégal représente l’espoir de toute une jeunesse et, plus largement, de l’Afrique tout entière.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 08/10/2024
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