Malgré la progression de l’épidémie de fièvre Marburg, les autorités rwandaises s’efforcent de rassurer la population. Depuis la confirmation du premier cas le 26 septembre, le pays a enregistré 61 cas positifs et 14 décès.
Lors d’une conférence de presse, le ministre de la Santé, Sabin Nsanzimana, a précisé que « tous les malades sont issus du même cluster », principalement au sein du personnel soignant de deux hôpitaux de la capitale, Kigali.
« Il n’y a pas de transmission communautaire », a affirmé Nsanzimana, insistant sur l’importance d’une détection précoce du virus. « Le virus est très agressif, mais nous essayons de le détecter très tôt », a-t-il ajouté, soulignant que la surveillance rigoureuse des contacts contribue à limiter la propagation de la maladie.
Pour contenir l’épidémie, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures, notamment la suspension des visites hospitalières et des restrictions lors des funérailles des victimes. En parallèle, un vaccin expérimental a été administré aux professionnels de santé, une avancée considérée comme cruciale dans la lutte contre le virus.
Augustin Sendegeya, directeur médical de l’Hôpital King Faisal de Kigali, a déclaré : « Nous avons vu cela comme une grande opportunité pour renforcer notre système immunitaire et rester forts pour servir. »
Malgré les inquiétudes suscitées par cette épidémie, les autorités restent optimistes quant à leur capacité à maîtriser la situation. Elles restent toutefois vigilantes face à la possibilité d’une expansion du virus, soulignant l’importance de la vigilance collective et de la coopération des citoyens pour endiguer cette menace sanitaire.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mise en ligne : 14/10/2024
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