Le député LFI de Loire-Atlantique, Andy Kerbrat, a reconnu avoir été contrôlé en possession de stupéfiants le 17 octobre, et a annoncé son intention d’entamer un « protocole de soins » pour lutter contre son addiction.
Selon le parquet de Paris, les policiers ont observé un échange suspect entre Kerbrat et un adolescent, qui était également impliqué dans la transaction de stupéfiants.
Lors de son interpellation, 1,35 gramme de 3-MMC, une drogue de synthèse de plus en plus répandue en France, a été trouvé sur lui. L’adolescent avait quant à lui 1 gramme de 3-MMC et 200 euros. Bien que Kerbrat ne soit pas en garde à vue, il a été entendu en audition libre au commissariat. Il a déclaré vouloir se « battre contre son addiction » et se mettre « à disposition de la justice ».
Des personnalités de gauche, comme Sandrine Rousseau et Mélanie Vogel, ont exprimé leur soutien à Kerbrat, soulignant que les addictions devraient être traitées comme des problèmes de santé plutôt que par la répression. En revanche, le conseiller municipal de Nantes, Guillaume Richard, a demandé la démission de Kerbrat, affirmant que sa position de victime d’addiction est une insulte pour les électeurs.
La controverse s’est intensifiée avec des commentaires de certains députés, notamment Laurent Jacobelli du Rassemblement national, qui a ironisé sur les circonstances de l’affaire en faisant référence à un autre député ayant reconnu avoir vendu de la drogue dans sa jeunesse.
La 3-MMC, souvent utilisée dans des milieux festifs, est connue pour être une alternative moins chère à la cocaïne.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mise en ligne : 22/10/2024
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