Le Centre allemand de contrôle des maladies a annoncé, mardi, la découverte d’une nouvelle variante plus infectieuse du virus mpox sur le sol allemand. L’Institut Robert Koch a précisé que la personne infectée avait contracté le virus à l’étranger, sans fournir de détails supplémentaires sur le lieu de traitement du cas.
L’Institut a souligné qu’il « surveille la situation de très près » et qu’il est prêt à adapter ses recommandations en fonction de l’évolution de la situation. Ce développement survient alors que la première variante du virus mpox a été confirmée en dehors du continent africain en Suède à la mi-août, avec un cas également signalé en Thaïlande.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié la propagation croissante du virus mpox en Afrique d’urgence sanitaire mondiale.
Actuellement, la majorité des cas sont signalés en République démocratique du Congo (RDC), où les épidémies de variole affectent 18 des 55 pays africains. La semaine dernière, les autorités ont enregistré près d’un millier de décès liés à cette maladie. Le nombre total de cas suspects en Afrique depuis le début de l’année s’élève à 42 438, dont 8 113 ont été confirmés comme étant des cas de variole, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.
Le virus de la variole se transmet principalement par contact étroit avec des personnes infectées, y compris par voie sexuelle. Bien que moins graves que la variole humaine, les symptômes de la variole, ou monkeypox, incluent la fièvre, les frissons et les courbatures, tandis que les cas plus sévères peuvent entraîner des lésions sur le visage, les mains, la poitrine et les organes génitaux.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mise en ligne : 23/10/2024
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.