Imaginons ce qu’ils ressentent à l’idée de devoir attendre au moins 20 ans avant d’avoir une chance aux élections. Cette situation, ils l’attribuent à Ousmane Sonko.
Depuis 2019 jusqu’à mars 2024, ils ont combattu Ousmane Sonko, observant avec frustration que la majorité des Sénégalais étaient déterminés à le porter au palais. Puis, Macky Sall, l’APR/BBY et leurs alliés ont commis l’erreur stratégique de l’écarter des élections présidentielles de 2024.
Sonko, loin d’être mis hors-jeu, a alors jeté son dévolu sur BDF, qui lui servira de relais en attendant qu’il redevienne éligible. Et la suite semble déjà écrite : les Sénégalais, habitués à octroyer deux mandats à chaque président, feront de même avec BDF, qui rempilera en 2029. Ensuite, en 2034, Sonko se portera candidat à la succession de son poulain. Il sera élu par les mêmes électeurs que BDF, et encore plus. Puis, en 2039, fidèle à leur logique, les Sénégalais lui accorderont un second mandat jusqu’en 2044.
Cette projection terrifie ceux qui, aujourd’hui, voient leur avenir politique sombrer dans l’oubli. Ils sont condamnés à vivre un cauchemar en continu. Certains politiciens devront passer les 20 prochaines années à s’opposer sans espoir. Pour d’autres, ce sera la retraite forcée, la limite d’âge les rattrapant avant qu’une nouvelle chance ne se présente. Quant à la presse corrompue, elle se voit contrainte à l’honnêteté, n’ayant plus de mécènes à servir.
Et si, en 2044, Sonko décidait de désigner Me Ngagne Demba Touré ou El Malick Ndiaye comme son successeur, ce serait reparti pour 10 nouvelles années d’hégémonie. Voilà pourquoi certains attaquent aveuglément et nourrissent une haine viscérale. Ce n’est pas tant contre BDF, le président déjà élu, mais bien contre Sonko, celui qui a su faire élire des maires, des députés, des présidents, réduisant à néant les ambitions des autres pour les 20 ou 30 prochaines années.
Prenons le cas de Thierno Alassane Sall. Son animosité envers Sonko s’explique par le fait qu’en 2044, il aura 78 ans. Non seulement il sera à la retraite, mais il vient déjà de perdre son mandat de député. Khalifa Sall, lui, sait qu’il aura 88 ans en 2044. La retraite forcée s’impose à lui, d’où son amertume et ses trahisons à l’encontre de Sonko. Quant à Barthélémy Dias, il est conscient de sa faiblesse politique à Dakar, où il ne pèse pas plus de 1 % face au Pastef. Son avenir en tant que député et maire dépend désormais de celui qu’il a lâchement trahi.
Les pleurnicheries de Thierno Bocoum et Pape Djibril Fall trouvent également leur source dans cette réalité implacable : ils savent qu’ils sont indésirables au Pastef et que les 20 prochaines années seront marquées par des défaites successives et des moqueries constantes. Bougane, de son côté, est acculé par ses obligations fiscales et ses dettes qui continueront de peser sur lui jusqu’en 2044. En parallèle, il devra faire face aux railleries liées à son opposition à Sonko, qu’il continuera à subir dans l’arène politique.
Les patrons de la presse, quant à eux, vivent dans la peur de l’incertitude. Les CYS, Madiambal et autres figures médiatiques de la corruption savent que leur règne touche à sa fin. Pendant au moins 20 ans, ils devront se tenir sur le trottoir, dans l’attente qu’un nouveau président ait besoin de leurs services. Aissatou Diop Fall, elle aussi, sent que pour les deux prochaines décennies, elle devra réinventer sa carrière, loin des rendez-vous douteux avec des pilleurs milliardaires comme Farba Ngom, désormais accablés par d’autres problèmes.
La presse corrompue, de son côté, voit ses jours de faste se dissiper. Les journalistes et chroniqueurs corrompus, tels que Badara Gadiaga, Thierno Diop ou encore Bachir Fofana, savent que le robinet ne coulera plus. Ils seront contraints à un long silence, car jusqu’en 2044, le jeu semble déjà verrouillé. Leurs attaques répétées contre Sonko ne sont finalement que des cris de détresse. Tous ces aboiements, toutes ces associations de malfaiteurs pour les législatives, ces pleurnicheries politiques et ces fake news cachent une seule vérité : 20 ans, c’est long, très long. Leur désespoir les pousse à tenter le tout pour le tout, quitte à s’avilir dans des compromissions indignes, à s’allier avec le tyran déchu, à vanter un bilan catastrophique, et à prôner le retour d’un système honni.
La déchéance les guette et ils le savent. Ils s’opposent à un avenir sans espoir, et cet horizon désespérant les conduit à se compromettre davantage. Même certaines maisons de presse, autrefois puissantes, peinent déjà à payer les salaires depuis que leurs soutiens corrupteurs ont disparu du paysage. Pendant ce temps, BDF s’apprête à dérouler deux mandats tranquilles. Les attaques sont dirigées contre Ousmane Sonko, qui les a réduits à leur plus simple expression pour les 20 prochaines années.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Malimaram Ndoye
Mis en ligne : 27/10/2024
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