Ce dimanche, dans une ambiance électrisée à Thiès, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef pour les législatives anticipées du 17 novembre, a entamé sa campagne par une attaque virulente contre certains de ses opposants.
Selon lui, certains candidats, omniprésents dans les médias, tentent de le discréditer mais « n’ont ni le poids ni la crédibilité » pour lui tenir tête sur le terrain politique.
Lors de son discours d’ouverture, Sonko a fustigé la place accordée à ces « individus » qui, selon lui, utilisent les médias pour semer le doute et ternir l’image de « citoyens honnêtes ». « Celui qui observe le premier jour de campagne à travers le pays verra que nous ne sommes pas à leur niveau. Nous jouons dans une autre catégorie, et ils le savent », a-t-il martelé, sûr de sa popularité et de l’impact de son mouvement.
Pour Sonko, cette campagne électorale ne doit pas être marquée par la « calomnie, la médisance et la diffamation », des pratiques qu’il impute à certains de ses concurrents. Appelant ces derniers à « se ressaisir », il a insisté sur l’importance de faire campagne de manière constructive, rappelant que « les Sénégalais sont désormais éveillés » et capables de discerner les discours populistes des véritables enjeux.
Le leader de Pastef a également profité de cette tribune pour réaffirmer sa vision politique, mettant en avant les sujets qu’il a introduits au cœur des débats publics, tels que la transparence budgétaire, la gestion des ressources naturelles, et des dossiers stratégiques comme les accords de pêche et la politique agricole.
Avec une foule de partisans derrière lui, Sonko a promis de continuer à porter ces thématiques au Parlement s’il obtient la confiance des électeurs, faisant de cette campagne un véritable test de son influence sur la scène politique sénégalaise.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 28/10/2024
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