Je suis une jeune femme de 25 ans. J’ai rencontré le père de mon enfant à 19 ans, et tout semblait bien se passer jusqu’à ce que je tombe enceinte. C’est alors que mon cauchemar a commencé. Il m’a méprisée et humiliée dans les hôpitaux. Après mon accouchement, nous nous sommes séparés quelques mois plus tard, et il ne s’occupait plus de notre enfant.
J’ai proposé que nous nous rencontrions pour discuter de la garde. Il a suggéré que nous gérions l’enfant à 50/50. Lorsque notre enfant avait environ 10 mois, j’ai proposé qu’il prenne l’enfant la moitié de la semaine pour que je puisse également travailler et contribuer financièrement.
C’est à ce moment-là qu’il m’a frappée en plein carrefour pour la première fois. J’ai choisi de pardonner, mais il y a eu une deuxième agression, toujours pour des raisons futiles. J’étais tellement naïve que je cachais tout à ma famille.
Les violences ont continué, jusqu’à la fois où il a tenté de m’asphyxier avec un oreiller. J’ai gardé ces incidents pour moi, même si j’avais pris soin de garder des photos en preuve. Je suis restée silencieuse par crainte de me dévoiler et de provoquer des problèmes.
Je mentais à ma famille, consciente que son incarcération pourrait un jour traumatiser notre enfant, en lui révélant de telles horreurs sur son père. Mais je suis arrivée à la conclusion que je ne pouvais plus continuer à garder le silence.
Cela fait plus d’un an que j’ai mis fin à notre relation, mais il continue de me faire du chantage avec notre enfant, sachant que c’est la seule chose qui peut me faire souffrir. Pendant les vacances, il est venu enlever notre enfant qui jouait dans la cour avec ses frères, juste parce que j’avais refusé de me remettre avec lui.
Je n’ai plus eu de nouvelles de mon enfant pendant un certain temps. Un jour, il m’a dit que l’enfant était malade, mais quand j’ai demandé à le voir, il m’a dit que je devais l’oublier et passer à autre chose.
Une autre fois, il m’a fait croire que l’enfant était décédé, ce qui m’a presque poussée à avoir un accident en me rendant chez lui, à Pk13, entrée Unalor, avec ma famille. Il nous a tous méprisés, et en contactant sa mère, j’ai appris que mon enfant n’avait rien. J’ai porté plainte, et c’est seulement lors de la deuxième convocation qu’il a ramené l’enfant, le laissant devant notre portail comme on abandonnerait un enfant à l’orphelinat.
Récemment, il est encore venu enlever mon enfant, cette fois dans sa tenue d’école, alors que ma mère s’apprêtait à l’emmener à l’école, le lundi 21 octobre 2024. Il a appris que j’avais voyagé pour la Russie, et il a profité de ma réussite, qui est son plus grand malheur, pour m’enlever notre enfant. Aujourd’hui, nous ne savons toujours pas où se trouve mon enfant, qui n’a que 4 ans.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mise en ligne : 29/10/2024
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