C’est avec une profonde tristesse et un grand dégoût que nous déplorons les saccages survenus au début de la campagne électorale en vue des législatives du 17 novembre 2024 au Sénégal. Un constat flagrant s’impose : l’instigateur de ces violences semble être l’irresponsable Barthélemy Toye Dias, maire de Dakar.
Depuis l’arrestation du leader de Guem sa Bopp, Bougane Gueye Dany, le 19 octobre 2024 à Bakel, Barthélemy n’a cessé d’adopter une attitude violente, allant jusqu’à menacer la police en déclarant : « Si je sors et que j’entends Sonko, vous aurez du travail à faire. »
Il a également proféré des injures publiques à l’encontre des militants de Pastef. Bien qu’il se soit excusé lors d’une conférence de presse organisée peu après, il n’a pas hésité à menacer publiquement les militants de Pastef, leur interdisant de traverser son quartier. Ces jeunes ont relevé le défi et se sont massivement rassemblés devant son domicile pour observer ses réactions.
Barthélemy est un homme politique qui se distingue par sa violence et qui évite rarement d’aborder des questions importantes ou de participer à des débats techniques sur l’économie et les finances. Chaque fois qu’il prend la parole, c’est souvent pour se vanter et menacer Pastef, dont le leader, Ousmane Sonko, a pourtant tout fait pour le nommer maire.
En ce qui concerne les violences survenues le dimanche 27 à Dakar, celles-ci ont impliqué des affrontements entre le cortège de Dias fils et Abass Fall. En effet, le cortège d’Abass Fall a été le premier attaqué, entraînant des saccages de véhicules.
Par la suite, des individus se sont dirigés vers le siège de Taxawu Sénégal de Khalifa Sall dans l’intention de l’incendier. Des vidéos de caméras de surveillance montrent des individus lançant des cocktails Molotov.
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ces actes barbares et sauvages. Il est à noter qu’après l’attaque de son cortège, Abass Fall a tenu des propos irresponsables en incitant ses militants à se munir d’armes de toutes sortes pour faire face à leurs ennemis, des propos qui lui ont valu une convocation à la section de recherche de la gendarmerie de Colobane, malgré ses excuses présentées à la télévision.
Pourtant, son Excellence le Président de la République a appelé les candidats des 41 listes et leurs partisans à faire preuve de maturité et à conduire leurs campagnes dans le calme et le respect. Malheureusement, il semble que ses paroles soient tombées dans des oreilles sourdes. Les ministres de l’Intérieur et de la Justice ont également publié des communiqués pour tenter de régler la situation.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Urahara Kisuke
Mis en ligne : 31/10/2024
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