Dans l’Islam, la fornication, qui est définie comme une relation sexuelle en dehors du cadre du mariage, est strictement interdite. La religion considère le mariage comme la seule relation licite pour une union intime entre un homme et une femme.
La fornication est perçue comme une violation des principes moraux, de la pureté personnelle et de la dignité humaine, et cette interdiction vise à préserver la stabilité sociale, le respect de soi et l’harmonie familiale.
Sur le plan spirituel, la fornication est considérée comme un péché majeur (kabira). Le Coran condamne fermement cet acte dans plusieurs versets, soulignant que ceux qui se livrent à la fornication s’éloignent de la voie de Dieu et risquent des punitions divines, notamment le Jour du Jugement.
L’Islam enseigne que la fornication entraîne un affaiblissement de la foi et une distance spirituelle entre la personne et son Créateur, ce qui peut également engendrer un sentiment de honte et de culpabilité. Toutefois, l’Islam encourage aussi le repentir sincère et le retour à Dieu pour obtenir le pardon de ses péchés.
D’un point de vue social, l’Islam considère la fornication comme une source de nombreux désordres. L’interdiction de cet acte est perçue comme une manière de protéger la société des conséquences souvent néfastes des relations extraconjugales, telles que les conflits familiaux, la perte de stabilité au sein de la famille, ou encore la naissance d’enfants sans statut juridique ou social clair.
Ces situations peuvent porter atteinte aux droits des enfants et engendrer des problèmes d’ordre psychologique et matériel. En évitant la fornication, la société islamique vise à préserver la structure de la famille et à encourager la responsabilité envers chaque membre.
Dans les sociétés où la charia (loi islamique) est appliquée, la fornication est passible de sanctions légales. Les peines peuvent varier en fonction des écoles de jurisprudence et du contexte social et légal du pays, mais elles sont souvent sévères pour dissuader les individus de s’engager dans de tels actes.
Par exemple, la peine peut inclure des flagellations ou même des peines plus strictes, bien que des preuves rigoureuses soient nécessaires pour appliquer de telles sanctions. En général, ces mesures cherchent à maintenir l’ordre public et la moralité dans la société.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Mass
Mis en ligne : 04/11/2024
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