L'opposition incapable de faire face à Milei : Bras de fer politique en Argentine - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - International | Par Antoine Sarr | Publié le 07/11/2024 10:11:30

L'opposition incapable de faire face à Milei : Bras de fer politique en Argentine

L’opposition argentine a échoué dans sa tentative de lever le veto présidentiel de Javier Milei, notamment l’augmentation du budget universitaire votée mi-septembre par le Parlement. Cet échec, survenu malgré des manifestations massives et une mobilisation étudiante sans précédent, marque une victoire pour le président ultralibéral.

Sa politique d’austérité, combinée à des réductions budgétaires drastiques dans le secteur de l’éducation, suscite désormais de profondes inquiétudes quant à l’avenir du système universitaire en Argentine.

Le veto de Milei, qui bloque l’actualisation du budget en fonction de l’inflation galopante (actuellement supérieure à 236 % par an), a provoqué la colère des enseignants et des étudiants. Cette augmentation budgétaire aurait permis de revaloriser les salaires des enseignants, qui ont perdu un niveau de leur pouvoir d’achat depuis le début de l’année. En revanche, pour Milei, le coût de la mesure, évalué à 0,14 % du PIB, représente une menace pour l’équilibre des comptes publics, qu’il s’engage à protéger à tout prix.

Malgré les pressions sociales, l’opposition n’a pas réussi à obtenir la majorité qualifiée des deux niveaux requis pour contrecarrer le veto présidentiel. L’échec de cette initiative a mis en lumière la fragmentation politique au sein du Congrès argentin, ainsi que les défis colossaux auxquels l’opposition fait face pour limiter les mesures d’austérité de Milei.

Cet affrontement pourrait avoir des répercussions sur la stabilité sociale en Argentine. Déjà, les syndicats enseignants ont appelé à une grève nationale, tandis que les assemblées étudiantes planifiaient de prolonger l’occupation des universités. L’avenir du système éducatif argentin semble incertain, et ce mouvement social pourrait s’intensifier, révélant le mécontentement croissant face à une politique qui, selon de nombreux citoyens, sacrifie l’avenir du pays sur l’autel de l’austérité économique.

La question de ce bras de fer entre le gouvernement et ses opposants pourrait non seulement redéfinir les priorités budgétaires de la nation, mais aussi redessiner le paysage politique de l’Argentine.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Amina Diatta
Mis en ligne : 07/11/2024

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2 commentaires
Paul
Quelle honte pour ce pays, un président aussi zigzagué que ses cheveux ne saurait diriger un pays. Ils faut que les argentins confient le pays à Messi.
Le 2024-11-07 10:45:13
Raphael
Ce président est un nullard qui lèches les bottes de l'occident. L'argentine sombre à cause de sa mauvaise politique et un manque de couilles pour se démarquer et hisser son pays au sommet mondial comme ses voisins du sud. Il aurait pu intégrer les BRICS mais c'est une marionnette.
Le 2024-11-07 10:38:57

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Paul
Quelle honte pour ce pays, un président aussi zigzagué que ses cheveux ne saurait diriger un pays. Ils faut que les argentins confient le pays à Messi.
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Raphael
Ce président est un nullard qui lèches les bottes de l'occident. L'argentine sombre à cause de sa mauvaise politique et un manque de couilles pour se démarquer et hisser son pays au sommet mondial comme ses voisins du sud. Il aurait pu intégrer les BRICS mais c'est une marionnette.
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