La surprise a été grande à l’ONU avec l’abstention de la Côte d’Ivoire et du Sénégal sur la résolution anticolonialisme.
Lors du dernier vote à l’Assemblée générale des Nations Unies sur une résolution visant à condamner le colonialisme sous toutes ses formes et à réclamer des réparations pour les pays colonisés, la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont choisi de s’abstenir.
Cette décision a suscité de nombreuses interrogations, notamment au sein de la société civile africaine, qui s’attendait à une condamnation unanime de ce passé douloureux.
L’abstention de ces deux pays, pourtant historiquement marqués par la colonisation, a surpris de nombreux observateurs. Elle soulève des questions sur les raisons qui ont poussé ces États à ne pas se joindre au consensus international en faveur de la décolonisation et des réparations.
Bien que le Sénégal et la Côte d’Ivoire aient toujours été des sujets inconditionnels de la métropole, du couple Boigny et Senghor au couple Ouattara et Faye, l’inquiétude pèse davantage sur les nouveaux dirigeants, à savoir le duo Sonko et Diomaye, dans la mesure où leur discours inspirait confiance en ce qui concerne la rupture totale avec toute forme de colonialisme.
Ces abstentions entraînent plutôt une rupture totale de l’espoir que la jeunesse africaine plaçait en ses dirigeants.
Sachant qu’il reste environ 16 territoires non décolonisés, comme la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, les îles Caïmans, les îles Vierges britanniques, les Bermudes, etc., la question qui mérite encore d’être posée est de savoir à qui profite l’abstention de ces deux grands États africains.
Tout finira par se savoir.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Nineul Mimeul
Mis en ligne : 08/11/2024
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