Lors d’une interview sur RFI, l’ancien secrétaire d’État Jean-Marie Bockel a révélé des propos d’Alassane Ouattara concernant la présence militaire de la France en Afrique, affirmant que certains pays africains souhaitent voir les troupes françaises rester sur leur sol. Ces déclarations ont suscité de nombreuses réactions dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Dans un échange avec la radio, Jean-Marie Bockel a été interrogé sur la réduction des effectifs militaires français en Afrique, notamment dans des bases comme celles de Dakar, Abidjan et Libreville. Il a précisé qu’il ne s’agissait pas d’une simple question de chiffres, mais d’une approche plus stratégique.
L’objectif est de maintenir un « dispositif socle » permettant à la France de répondre rapidement aux besoins de ses partenaires africains en matière de sécurité, notamment face à des menaces extérieures. Ce dispositif inclut également un renforcement des collaborations dans des domaines comme la formation, l’entraînement, le renseignement et l’équipement militaire.
Jean-Marie Bockel a également rapporté les propos du président ivoirien, Alassane Ouattara, qui, selon lui, a exprimé que ce qui importe le plus n’est pas le nombre de soldats français dans les bases africaines, mais la qualité de la coopération entre les deux parties. D’autres dirigeants, comme le président tchadien Mahamat Idriss Déby et le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, partagent un état d’esprit similaire.
Interrogé sur la possibilité de fermer les bases françaises, Jean-Marie Bockel a indiqué que, selon les discussions avec les responsables de plusieurs pays africains, ceux-ci ne souhaitent pas que la France quitte ses bases militaires, soulignant ainsi la volonté de maintenir cette présence pour assurer une coopération sécuritaire renforcée.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 08/11/2024
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