Le marché boursier traverse actuellement une période d’utilisation, marquée par des baisses significatives des indices. Par exemple, le 5 novembre 2024, les trois principaux indices de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) ont enregistré des baisses, l’indice BRVM Prestige chutant de 1,73%.
Cette tendance s’inscrit dans un contexte économique mondial incertain, où la croissance devrait rester faible, à 3,2% en 2024 et 2025, exacerbée par des tensions géopolitiques et des conditions financières restrictives. Les investisseurs doivent donc naviguer prudemment dans cet environnement instable.
La formalisation du secteur informel pourrait avoir un impact significatif sur le marché boursier. En intégrant le secteur informel, les gouvernements pourraient accroître leurs recettes fiscales, permettant ainsi d’investir davantage dans des infrastructures et des services publics, ce qui pourrait stimuler l’économie et renforcer la confiance des investisseurs.
La formalisation permet aux entreprises d’accéder plus facilement au crédit et aux marchés financiers, favorisant leur croissance et leur capacité à entrer en bourse, ce qui pourrait diversifier et dynamiser le marché boursier. En particulier l’informalité, les économies deviendront plus résilientes face aux chocs économiques, ce qui pourrait attirer davantage d’investissements sur le marché boursier.
Pour réduire l’importance du secteur informel en Afrique, les pays peuvent adopter plusieurs stratégies. Il est nécessaire de mettre en place des politiques intégrées qui traitent les causes sous-jacentes de l’informalité, en tenant compte des spécificités locales.
Il convient également d’améliorer la formation professionnelle et de faciliter l’accès au crédit pour permettre aux travailleurs informels d’augmenter leur productivité et de rejoindre l’économie formelle. Simplifier les réglementations et réduire les coûts liés à la formalisation inciteraient les entreprises à s’enregistrer formellement.
Il est également essentiel d’élargir la couverture sociale pour inclure les travailleurs du secteur informel, ce qui pourrait les encourager à formaliser leur activité. Enfin, développer des programmes spécifiques pour soutenir les petites entreprises, en leur fournissant des ressources et des formations adaptées, serait un atout considérable.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : L’aventurier
Mis en ligne : 13/11/2024
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