Un fléau qui tue chaque minute : Paludisme en Afrique - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Santé | Par Ahmadou Sow | Publié le 14/11/2024 08:11:00

Un fléau qui tue chaque minute : Paludisme en Afrique

Le paludisme, également connu sous le nom de malaria, est une maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques anophèles infectés. Elle affecte principalement les populations vivant dans les régions tropicales et subtropicales, notamment en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine.

Le principal vecteur du paludisme est le moustique femelle du genre Anopheles, qui transmet le parasite Plasmodium lors de la piqûre. La prolifération des moustiques est favorisée par les zones chaudes et humides.

Les régions comportant des marécages, de l’eau stagnante et une mauvaise gestion des déchets favorisent la reproduction des moustiques.

Les populations pauvres sont souvent les plus vulnérables en raison du manque d’accès aux soins de santé, à l’éducation sur la prévention et à des logements protégés par des moustiquaires.

Les mouvements de populations, comme les migrations, les voyages ou les déplacements dus aux conflits, peuvent contribuer à la propagation du paludisme.

Le paludisme est responsable de milliers de décès chaque année, principalement chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes dans les régions endémiques. Le paludisme provoque de la fièvre, des frissons, de l’anémie et d’autres symptômes sévères, ce qui affaiblit la population active et perturbe l’économie locale.

Le paludisme réduit la productivité en augmentant l’absentéisme au travail et à l’école. Le coût des traitements et des campagnes de prévention pèse lourdement sur les systèmes de santé des pays en développement. Dans les régions endémiques, le paludisme surcharge les infrastructures médicales, souvent déjà sous-financées et sous-équipées.

Utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide : un moyen efficace pour réduire les piqûres de moustiques pendant la nuit. La pulvérisation intérieure d’insecticides à action prolongée peut réduire la population de moustiques. Assainir les zones d’eau stagnante et mettre en place des infrastructures d’assainissement aide également à réduire la reproduction des moustiques.

Les traitements à base d’artémisinine sont les plus efficaces contre le paludisme. Un traitement précoce et rapide est essentiel pour éviter les complications graves. Chez les femmes enceintes et les enfants, l’administration de médicaments antipaludiques à titre préventif peut être une mesure efficace.

Le vaccin contre le paludisme (RTS,S) a été récemment déployé dans certains pays africains. Bien qu’il n’offre pas une protection totale, il constitue une avancée importante dans la lutte contre la maladie. Les campagnes de sensibilisation pour éduquer les populations sur les mesures de prévention et la gestion de la maladie sont cruciales pour réduire l’impact du paludisme.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Sage-Femme
Mis en ligne : 14/11/2024

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