L’État nigérien décide de baisser les prix du ciment de 35%. Le général de brigade Abdourahamane Tiani a signé une ordonnance qui exonère totalement de 7 taxes les entreprises qui importent, produisent et commercialisent du ciment gris.
L’ordonnance précise que cette mesure « induira une baisse très significative du prix du ciment gris, de l’ordre de 35%, par rapport aux prix actuellement pratiqués dans toutes les régions du pays ».
Le ministère du Commerce et de l’Industrie a ensuite fixé des prix plafonds pour la tonne de ciment dans les 8 régions du Niger. Par exemple, à Niamey, elle sera désormais vendue à 55 000 francs CFA. La durée du régime fiscal dérogatoire est d’un an renouvelable.
En revanche, au Sénégal, avec l’avènement du nouveau régime où l’intention de baisser le prix du ciment avait déjà été formulée en campagne, c’est dès les premiers jours du règne de Diomaye-Sonko, plus précisément le vendredi 21 juin, que le prix du ciment a été revu à la baisse par le ministère de l’Industrie et du Commerce. La tonne était vendue par les distributeurs à 71 000 francs CFA. Aujourd’hui, le prix exclusif de la tonne de ciment est de 65 000 francs CFA et le sac de 50 kg coûte désormais 3 550 francs CFA.
Cette baisse est jugée par la majorité des Sénégalais comme insuffisante, compte tenu des coûts très élevés liés à la construction d’immeubles. L’on se demande alors pourquoi le gouvernement privilégie la subvention plutôt que de supprimer les taxes attachées à la production, à l’importation ou infligées aux fournisseurs de ciment.
Là est la question : soulager ainsi les populations du poids qui leur pèse doit être une priorité absolue pour nos dirigeants, d’autant plus que la majorité peine à se lancer dans des travaux de construction et se rue vers la location de biens à usage d’habitation, qui demeure malheureusement une alternative « budgetivore ».
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Nineul Mimeul
Mise en ligne : 20/11/2024
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