L’Afrique, ce continent aux mille couleurs, aux langues et cultures diverses, cache un mystère bien étrange : l’art de la division. Oui, on pourrait presque dire qu’on a érigé cette discipline en Art national. Entre les querelles de voisinage, les rivalités entre régions, tribus, ou même sur qui fait le meilleur mafé, nous avons des décennies d’expérience.
Mais, disons-le clairement, il est grand temps de ranger cette spécialité au placard. Alors, pourquoi est-ce que l’unité pourrait être notre meilleur allié ? Et surtout, pourquoi cette habitude de division nous nuit tant ? On vous explique tout, en toute simplicité.
Les divisions en Afrique ne sont pas toutes le fruit du hasard. Il suffit de jeter un coup d’œil dans les livres d’histoire : colons et frontières dessinées à la règle dans les bureaux européens, ça vous dit quelque chose ? On a hérité d’un cocktail explosif de barrières géographiques et culturelles sans jamais recevoir le manuel d’utilisation. Résultat, on est là à s’étonner des tensions alors qu’on a scindé des familles ou mélangé des cultures totalement opposées.
Mais au-delà des frontières imposées, nous avons aussi notre propre rôle. Car quand la colonisation est partie, on aurait pu décider de tout réassembler, mais non, chacun a préféré garder son coin de pays, ses coutumes et ses inimitiés bien à lui.
Divisés, nous sommes toujours plus vulnérables. Imaginez que chaque pays, chaque région, préfère agir seul au lieu de mettre en commun ses forces. Dans un monde où tout est connecté, l’Afrique fait figure de puzzle mal assemblé, et cela coûte cher. L’économie ? En baisse. Les échanges ? Moins fluides. Et la sécurité ? Là encore, pas vraiment au rendez-vous.
Sans compter que, à force de se tirer dans les pattes pour des histoires d’héritages culturels ou de rivalités de villages, on en oublie l’essentiel : un développement collectif. On passe à côté de projets, de partenariats et d’investissements, tout ça parce qu’on préfère être le plus grand poisson dans notre petit étang. Et pendant ce temps, d’autres continents avancent, unis comme jamais.
Alors, et si on arrêtait un peu cette histoire de « moi, je suis ceci », « toi, tu es cela » ? Et si on essayait de penser en termes de continent, de vision commune ? L’unité serait sans doute notre super-pouvoir. Imaginez un instant : des ressources partagées, des projets intercontinentaux, une libre circulation des compétences et des biens. Ça fait rêver, non ?
Un continent uni, c’est la possibilité de former un bloc économique plus fort, d’améliorer notre éducation, nos infrastructures, et même de mieux gérer nos ressources naturelles. En gros, c’est un peu comme un mariage : des frais partagés et des rêves communs. Sauf qu’ici, il n’y aurait pas de belle-mère intrusive.
Bien sûr, on ne vous dit pas que l’unité se construit du jour au lendemain. Mais chaque pas vers cette direction est un pas de géant. Et honnêtement, à l’heure où la mondialisation avance à toute vitesse, chaque division devient un frein. Si les Africains décident de s’unir, de parler d’une seule voix et d’avancer ensemble, ils pourront sans doute se débarrasser de certains fardeaux, gagner en puissance et en indépendance.
Après tout, l’unité n’est pas qu’une idée noble : c’est aussi un outil redoutable pour faire face aux défis globaux. Alors, chers Africains, et si on mettait un peu d’eau dans notre vin et qu’on choisissait de grandir ensemble ? Ça pourrait nous épargner bien des conflits (et des frais de mariage).
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Guychel Mass
Mis en ligne : 20/11/2024
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