Le 21 novembre 2024, le gouvernement burkinabè a annoncé le gel des avoirs de l’ancien président de la Transition, Paul Henri Sandaogo Damiba, et de 112 autres personnes, en raison de leur implication présumée dans des actes de terrorisme.
Cette décision, prise par arrêté du ministre de l’Économie, Dr Aboubakar Nacanabo, vise à intensifier la lutte contre les réseaux accusés de soutenir ou financer des activités terroristes.
L’arrêté concerne notamment :
Paul Henri Sandaogo Damiba, ancien président de la Transition, les anciens ministres des Affaires étrangères, Djibril Bassolé et Alpha Barry, les journalistes Newton Ahmed Barry et Abdoulaye Barry.
Le gel des avoirs touche également 114 individus et deux entités morales, pour une période initiale de six mois, renouvelable. Ces personnes sont accusées de participer ou de financer des actes terroristes. Parmi les cibles figurent aussi des officiers militaires et des civils, tels que des cultivateurs et des commerçants de bétail, soupçonnés de soutenir des groupes armés.
Cette mesure fait partie d’une stratégie plus large visant à lutter contre le terrorisme en coupant ses sources de financement et ses soutiens internes. Elle souligne la volonté du gouvernement burkinabè de sanctionner toute forme de complicité, quel que soit le statut des individus impliqués.
Dans le contexte de la crise sécuritaire que traverse le pays, cette décision vise à affaiblir les capacités des groupes armés. Toutefois, elle pourrait entraîner des réactions politiques et juridiques, certains des visés étant des figures influentes de la transition politique du Burkina Faso.
Article écrit par : Yann Kabou
Mise en ligne : 22/11/2024
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