Le juge fédéral Arun Subramanian a refusé la libération sous caution de Sean « Diddy » Combs mercredi, citant des preuves suggérant qu’il présentait un « risque sérieux » de subornation de témoin et qu’il avait tenté de dissimuler des communications interdites avec des tiers pendant son incarcération.
Cette décision fait suite à une audience la semaine dernière, où les avocats de Combs avaient proposé une caution de 50 millions de dollars, estimant qu’elle suffirait à garantir qu’il ne tenterait pas de fuir ni d’intimider les témoins.
Subramanian a soutenu que les preuves montraient la propension de Combs à la violence. Il a également mentionné que deux autres juges avaient convenu que le fondateur de Bad Boy Records représentait un danger pour la communauté s’il était libéré.
Combs, âgé de 55 ans, plaide non coupable des accusations de trafic sexuel, d’agression et de coercition de femmes, avec l’aide de ses associés. L’acte d’accusation l’accuse d’avoir réduit ses victimes au silence par la violence, y compris l’enlèvement et l’incendie criminel.
Le mois dernier, un juge d’appel fédéral avait également rejeté la demande de libération immédiate de Combs. Pendant ce temps, les procureurs ont insisté sur le fait qu’aucune condition de libération ne pourrait garantir la sécurité publique, citant des tentatives présumées de Combs de manipuler des témoins et d’influencer les jurés, même depuis sa détention. Les avocats de Combs ont contesté ces accusations, affirmant que les relations sexuelles alléguées étaient consensuelles et que de nouvelles preuves réfutaient certaines accusations.
Subramanian a conclu que les preuves montraient que Combs avait effectivement tenté de suborner un témoin, notamment en supprimant des messages texte envoyés à un témoin du grand jury.
Article écrit par : Pathé Diop
Mise en ligne : 29/11/2024
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