Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) abordent plusieurs sujets d’actualité, dont les déclarations du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors d’une conférence de l’Union africaine à Nouakchott, en Mauritanie, sur le thème de l’éducation, de la jeunesse et de l’employabilité.
Le président Faye a plaidé en faveur d’une éducation « inclusive et de qualité » et a exhorté ses homologues africains à intensifier leurs efforts pour améliorer ce secteur.
Il a souligné que l’éducation et la formation sont essentielles pour l’éveil des consciences et la construction de compétences, et qu’investir dans l’éducation est un investissement pour le développement économique et social de l’Afrique. Il a également insisté sur le fait que la formation des jeunes ne suffit pas, mais qu’il est nécessaire de leur offrir des opportunités d’emploi et de créer des écosystèmes favorables à l’entrepreneuriat, rapporte L’Info.
Selon Enquête, il a précisé que la création d’opportunités économiques est primordiale pour permettre aux jeunes d’accomplir leur potentiel.
Le Soleil a également rapporté que le président Faye a appelé à une coopération plus forte entre les pays africains afin de bâtir une économie capable de retenir les talents locaux et de répondre aux attentes de la jeunesse.
Dans un autre registre, L’Observateur évoque un nouveau plan de Bassirou Diomaye Faye pour attirer des investissements au Sénégal. Le journal détaille l’initiative « Sénégal 2050 », qui vise à sortir le pays des difficultés économiques actuelles, avec l’organisation prochaine d’un Forum pour investir au Sénégal. Ce forum, selon L’Observateur, sera une approche plus innovante que le traditionnel Groupe consultatif, en ciblant un plus large éventail d’investisseurs.
Par ailleurs, L’As attire l’attention sur une « flambée » attendue des prix du riz indien en Afrique de l’Ouest, en raison de la hausse du fret maritime. Le journal note que des experts suggèrent d’expérimenter le transport en vrac conventionnel pour les exportateurs afin d’atténuer l’impact sur les prix et de faciliter la commercialisation du riz.
La politique sénégalaise occupe également une place importante dans les débats, avec la question de l’avenir de Barthélémy Dias à la tête de la mairie de Dakar. Radié de la liste des députés de la 15e législature en raison de sa condamnation pour coups mortels, l’édile de Dakar fait face à des pressions croissantes. Walfquotidien interroge : « Pastef est-il en train d’enfanter son farouche opposant ? », estimant que les manœuvres contre Barthélémy Dias pourraient finalement jouer en sa faveur et le rendre encore plus populaire.
Sud Quotidien aborde la question sous un autre angle en évoquant la « judiciarisation de l’espace politique sénégalais ». Le journal estime que cette tendance, visible dans les cas de Ousmane Sonko, Khalifa Ababacar Sall et Idrissa Seck, soulève des questions sur la légitimité des dirigeants politiques et sur la place du système judiciaire dans la politique sénégalaise.
Pour Sud Quotidien, la judiciarisation pourrait avoir des implications importantes sur la gouvernance et la démocratie, avec des partisans du système judiciaire qui y voient une garantie d’État de droit, et des opposants qui redoutent une dérive qui éloignerait la politique de ses fonctions premières.
Article écrit par : Madeleine Gueye
Mise en ligne : 11/12/2024
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