Quatre membres d’une même famille ont été déférés jeudi dernier. A. Ndir, M. F. Ndir et leur jeune frère, en proie à des problèmes psychiques, vivent en chiens de faïence dans la maison héritée de leur grand-mère. «[L’aîné], menuisier métallique et marié à B. Ndao, avec qui il a une fille, est souvent en bisbilles avec sa soeur », glisse L’Observateur.
La sœur en question, mère célibataire décrite comme ayant « un tempérament belliqueux », entretient une relation conflictuelle avec sa belle-sœur, d’après la même source.
Leur dernière dispute remonte à mardi dernier, 10 décembre, rembobine le titre du Groupe futurs médias : Pour une question de ménage, les deux femmes échangent des propos aigres-doux et des insanités. Les échanges virent vite au corps à corps et les deux femmes se livrèrent à un véritable pugilat. A. Ndir, qui n’était pas encore parti au boulot, intervient pour séparer son épouse et sa sœur, mais se fait violemment rejeter par cette dernière qui l’humilie en l’insultant.
Les choses dégénèrent, avance le journal : «Le père de famille s’en prend à sa sœur qu’il corrige devant sa fille, B. Guèye, qui s’était mêlée à la bagarre.» Cette dernière est attaquée à son tour par sa cousine, la fille du couple Ndir. La bagarre devient générale : «Les coups de poings et de pieds s’accompagnent de jets de pierres et d’autres projectiles.»
C’est le moment qu’a choisi M. F. Ndir pour proférer de graves accusations contre son frère. Apostrophant sa belle-sœur, elle lui jette à la figure «qu’elle devrait apprendre à mieux veiller sur son époux», accusé d’être le véritable père de sa nièce. Des propos qui résonnent comme une détonation, en présence des voisins venus les séparer, souligne L’Obs. Qui signale que l’affaire a atterri au tribunal . Les deux femmes ont, chacune, porté plainte pour coups et blessures volontaires.
M. F. Ndir, munie d’un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail (ITT) de sept jours, vise son frère, son épouse et la fille du couple, tandis que B. Ndao accuse principalement sa belle-sœur dans sa plainte.
Face aux enquêteurs, la première plaignante a maintenu ses accusations, affirmant que son frère «la violait depuis sa petite enfance» et «qu’il est bien le père de sa fille de 22 ans, à l’allure déséquilibrée».
Tous les quatre ont été déférés pour coups et blessures volontaires réciproques, excepté B. Guèye.
Article écrit par : Daouda Coly
Mise en ligne : 14/12/2024
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