Les cours du soir, initialement conçus pour renforcer l’apprentissage et offrir des opportunités supplémentaires aux élèves, sont aujourd’hui détournés de leur objectif dans certains cas.
Un phénomène troublant émerge, où des élèves, principalement des jeunes filles, utilisent la demande de permission pour ces cours comme prétexte pour se rendre chez leurs petits amis ou organiser des rencontres sociales. Cette situation inquiète profondément les parents et soulève des questions sur le rôle de la famille, de l’école et de la société dans l’encadrement des jeunes.
Dans un contexte où la compétition scolaire s’intensifie, les cours du soir sont perçus comme une chance pour les élèves d’améliorer leurs résultats ou de rattraper des lacunes. Ces cours permettent également de préparer des examens décisifs, comme les baccalauréats ou concours d’entrée à l’université. Cependant, leur efficacité repose sur la discipline et la sincérité des élèves, ainsi que sur une supervision rigoureuse de l’école et des parents. Lorsque ces cours sont détournés de leur objectif, cela soulève des préoccupations importantes.
Pour certaines jeunes filles, l’excuse des cours du soir devient une couverture pour des activités non académiques. Sous prétexte d’améliorer leur performance scolaire, elles utilisent le temps qui devrait être consacré à l’étude pour rencontrer des amis ou des petits amis. Ce phénomène s’explique par plusieurs facteurs. Le manque de contrôle parental est l’un d’entre eux.
Les parents, souvent occupés ou insuffisamment informés, ne vérifient pas toujours si leurs enfants assistent réellement aux cours. L’absence de supervision stricte à l’école en est un autre. Dans certains établissements, les cours du soir sont mal encadrés, offrant ainsi un terrain propice à ces abus. Les influences sociales, notamment les pressions des pairs ou les aspirations romantiques, poussent certains jeunes à privilégier des rencontres sociales au détriment de leurs études.
Les parents, souvent convaincus que leurs enfants participent aux cours du soir pour progresser académiquement, découvrent parfois tardivement la vérité. Cette situation crée un climat de méfiance, de frustration et de conflit familial. Pour les élèves, ce détournement peut avoir des impacts négatifs sur leur performance scolaire et leur avenir. Le temps perdu, combiné à la possible découverte de leurs actions, peut entraîner des sanctions, voire l’abandon scolaire dans les cas extrêmes.
Les parents doivent vérifier régulièrement l’emploi du temps de leurs enfants et établir un dialogue ouvert pour comprendre leurs motivations et besoins réels. Des appels aux enseignants pour confirmer la présence des élèves aux cours peuvent également dissuader ces détournements. Les écoles doivent mettre en place des mécanismes rigoureux pour suivre la fréquentation des cours du soir. Cela inclut la tenue de registres d’assiduité et la désignation de responsables chargés de surveiller les élèves.
Les jeunes doivent être informés des conséquences négatives de leurs actions, non seulement sur leur parcours académique, mais aussi sur leur confiance envers leurs parents et enseignants. Enfin, pour éviter que les cours du soir deviennent un prétexte, les écoles pourraient proposer des activités parascolaires encadrées qui permettent aux élèves d’exprimer leurs besoins sociaux tout en restant dans un environnement sécurisé.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Moe Fvdel
Mis en ligne : 14/12/2024
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