Lors de la séance plénière portant sur le projet de loi de révision de la Constitution, la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu, Me Aïssata Tall Sall, a exprimé de vives préoccupations concernant la proposition de suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).
Elle a questionné le bien-fondé de cette initiative, en se demandant si le Président et le Gouvernement considéraient que ces institutions étaient inutiles. « Que dit-il si le Président, si le Gouvernement, pense que le Conseil économique, social et environnemental n’est pas nécessaire ?
Doit-il aller sauver les patrons ? Car ce sont les patrons, ce sont les capitaines d’industrie, les travailleurs professionnels qui dialoguent avec le Président, le Gouvernement ? », a-t-elle interrogé, mettant en lumière le rôle central du CESE dans les échanges entre les acteurs économiques et les autorités.
Me Aïssata Tall Sall a rappelé que de telles institutions existaient dans la majorité des démocraties à travers le monde.
Selon elle, le CESE représente un « espace de dialogue, de discussion, de débat et de proposition avec les territoires », soulignant l’importance de maintenir cette chambre de réflexion dans le cadre de la gouvernance démocratique. Elle a ainsi plaidé pour la préservation de cette structure essentielle au dialogue social.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 15/12/2024
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