L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2016 a plongé de nombreux migrants, notamment africains, dans l’incertitude et la peur. Ses promesses de campagne, centrées sur une politique migratoire stricte et des déportations massives, ont ravivé les craintes au sein des communautés expatriées, en particulier celles en situation irrégulière.
Parmi les concernés, Ndiaga Ndiaye, un jeune immigré sénégalais originaire de Touba, symbolise ces inquiétudes. Arrivé aux États-Unis il y a un peu plus d’un an en traversant la frontière, Ndiaga poursuit le rêve américain comme tant d’autres jeunes Africains.
Il s’efforce de s’intégrer et de bâtir une nouvelle vie au sein de la société américaine. Cependant, l’ascension de Trump à la Maison-Blanche a éveillé en lui une profonde inquiétude.
« J’ai peur que tout ce que j’ai commencé ici s’écroule. Je ne sais pas ce qui va arriver, mais je ne suis pas tranquille », confie Ndiaga. Ses propos traduisent le désarroi général ressenti par une large part des migrants africains aux États-Unis, souvent déjà confrontés à des défis socio-économiques et à des obstacles administratifs.
Pour répondre à ces préoccupations, des organisations comme African Leadership Group (ALG), ainsi que des leaders de la diaspora, appellent à la mobilisation. Leur message est clair : s’informer sur les droits, respecter les lois américaines et éviter toute situation pouvant compromettre le statut légal des membres de la communauté.
Malgré ces appels au calme, la crainte d’une politique migratoire hostile reste omniprésente. Pour Ndiaga Ndiaye et d’autres comme lui, les mois à venir seront cruciaux pour savoir si le rêve américain peut encore leur appartenir.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mise en ligne : 17/12/2024
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