Dans un post publié sur sa page Facebook, l’ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, a posé de sérieuses questions sur la gestion des finances publiques au Sénégal.
S’adressant à des figures reconnues pour leur engagement en faveur de la transparence, comme Alioune Tine, Seydi Gassama, et Birahim Seck, il a exprimé son inquiétude face à l’absence de publication du rapport d’exécution budgétaire pour le troisième trimestre 2024, une situation qu’il qualifie de violation flagrante de la loi n° 2022-12 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques.
Le rapport, dont la publication est essentielle pour évaluer la gestion des ressources publiques, suscite un intérêt accru depuis que des débats ont émergé sur les ressources consommées par le Premier ministre Ousmane Sonko, comparées à celles de ses prédécesseurs.
Points soulevés par Pape Malick Ndour :
Facteurs politiques sensibles : Le retard pourrait être lié à des préoccupations politiques, notamment la crainte que la publication ne révèle des informations embarrassantes, déclenchant des débats sur la gestion budgétaire actuelle.
Réticence gouvernementale : Il suggère que le gouvernement pourrait chercher à éviter des critiques en retardant la divulgation d’éventuelles dépenses excessives ou controversées.
Volonté de dissimulation : Pape Malick Ndour n’écarte pas l’hypothèse d’une volonté de dissimuler des données susceptibles de soulever des interrogations sur l’efficacité ou la pertinence des choix budgétaires.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mis en ligne : 22/12/2024
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