Pierre Malick Ngom, nouveau président du Comité national de gestion de la lutte (CNG), a décidé de gracier les lutteurs suspendus, une mesure qui a provoqué des débats dans l’arène sénégalaise. Certains estiment que les sanctions auraient dû être maintenues ou renforcées.
Parmi les bénéficiaires de cette grâce figurent des lutteurs comme Mobile 2, suspendu pour 5 ans après avoir refusé de lutter contre Bour Sine et s’être rendu aux États-Unis, ainsi que Pokola, Talfa et Ada Fass.
Ce dernier avait écopé d’un an de suspension après avoir dépassé le temps de préparation mystique lors de son combat contre Gouye-Gui, en juillet dernier, et avait déjà été suspendu pour un an après sa défaite contre Zarco en janvier 2023.
Cette décision, bien que visant à réunifier la famille de la lutte sénégalaise, a été critiquée. Omar Diagne, ancien préparateur physique de l’écurie Baol, estime que certains lutteurs, comme Ada Fass, ne méritent pas la grâce et que leur comportement ne dissuade pas les autres.
El Hadji Ngagne Diagne suggère que des sanctions financières, comme la confiscation des reliquats des lutteurs indisciplinés, seraient plus efficaces que les suspensions. Malgré les critiques, Pierre Malick Ngom a annoncé que les récidivistes ne bénéficieront plus d’indulgence à l’avenir.
Article écrit par : Claire Mendy
Mis en ligne : 26/12/2024
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