La déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, prévue ce vendredi à l’Assemblée nationale, est au cœur des préoccupations de la presse quotidienne.
Cette prise de parole intervient dans un contexte politique et économique tendu, et a déjà suscité de nombreuses analyses dans les journaux.
Le Soleil rappelle que ce « grand oral » d’Ousmane Sonko, qui se déroule devant une Assemblée dominée par le Pastef, ne comporte pas de risque pour le Premier ministre. Avec 130 sièges sur 165, le parti au pouvoir détient une majorité confortable. Le journal souligne la portée politique de l’événement, tout en insistant sur le fait qu’aucune opposition sérieuse ne se profile.
L’Observateur, quant à lui, met en avant l’importance de ce face-à-face, attendu depuis la nomination d’Ousmane Sonko en avril dernier. Le journal note que, dans un climat économique difficile, le Premier ministre devra détailler les mesures envisagées à court et long terme pour répondre aux attentes sociales et économiques du pays.
Le Quotidien rappelle que cette déclaration se tient dans un contexte particulier, avec l’examen imminent de la loi de finances initiale (LFI) pour 2025, qui devrait avoir lieu à la fin de l’année. Le Premier ministre, qui se présentera cette fois devant les députés de la 15e législature après un refus d’apparaître devant ceux de la 14e, se trouve face à ses engagements en matière de gouvernance, de souveraineté économique et de lutte contre le chômage, selon L’As.
Source A évoque un « vendredi de mise en scène », en soulignant que le Premier ministre devra aborder des sujets d’actualité brûlante, comme les finances publiques et les scandales présumés. De son côté, 24 heures évoque une opportunité unique pour Ousmane Sonko de dévoiler la vision stratégique de son gouvernement et les réformes prioritaires à mettre en place.
Le Mandat rappelle que cet exercice vise à donner des orientations claires sur les actions à mener pour le développement socioéconomique du Sénégal. Il est décrit comme un moment décisif dans la gestion des affaires du pays.
Le lendemain, samedi, Ousmane Sonko reviendra à l’Assemblée nationale pour soumettre la loi de finances sans débat, une procédure rendue possible par l’article 86 de la Constitution.
Selon Le Quotidien, le Premier ministre devrait demander un vote de confiance pour l’adoption du budget. Ce passage en force suscite des interrogations sur la réaction des députés de l’opposition, en particulier ceux du groupe Takku Wallu Sénégal, dirigé par Macky Sall.
Libération annonce que le gouvernement compte accélérer la cadence en faisant adopter la LFI avant la fin de l’année, tout en précisant que ce jour-là, l’Assemblée pourrait également désigner les membres de la Haute Cour de justice. WalfQuotidien qualifie de « passage en force » la procédure d’adoption du budget sans débat, estimant qu’elle engage la responsabilité du gouvernement.
Article écrit par : Madeleine
Mis en ligne : 27/12/2024
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