Le monde du volleyball africain est en deuil après l’annonce du décès de Janet Wanja, une figure emblématique du sport, survenu le jeudi 26 décembre 2024, à 22 heures, à l’âge de 40 ans. L’ancienne joueuse et désormais entraîneuse des Malkia Strikers laisse un héritage indélébile dans le volleyball kényan et africain.
Son parcours est marqué par des exploits exceptionnels. En 2019, elle remportait une médaille d’or aux Jeux africains, et en 2007, elle était désignée meilleure passeuse africaine. La confirmation de sa carrière en tant que sélectionneuse de l’équipe du Kenya pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 venait couronner des années de dévouement à son sport.
Mais la championne, qui avait lutté contre un cancer de la vésicule biliaire, s’est éteinte après une longue et courageuse bataille contre la maladie, selon des sources proches de la famille.
La Fédération kényane de volleyball a confirmé la triste nouvelle ce matin dans un communiqué officiel, saluant son impact majeur sur le développement du volleyball en Afrique. « Janet Wanja était une légende du volleyball kényan et africain. Elle a laissé une marque indélébile sur le sport et nous sommes profondément attristés par sa disparition », a déclaré Nyaberi, président de la Fédération kényane de volleyball.
Après l’annonce de la fin de sa carrière professionnelle, Janet Wanja avait pris les rênes de l’équipe des Malkia Strikers en tant qu’entraîneuse. Son expertise et son leadership avaient joué un rôle crucial dans les performances remarquables de l’équipe, notamment lors des Jeux Olympiques de Paris et de la Challenger Cup aux Philippines. Son départ laisse un vide immense, non seulement au Kenya mais dans tout le monde du volleyball africain, où son héritage continuera de marquer les générations futures.
Article écrit par : Sophie Diop
Mis en ligne : 27/12/2024
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