Les députés, réunis en séance plénière le samedi 28 décembre, ont adopté le projet de loi de finances initiale pour l’année 2025 sans engager de discussion sur le texte.
Cette procédure, conforme à l’article L. 86-6 de la Constitution, a été utilisée afin de respecter les délais imposés.
Lors de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a expliqué les raisons de cette démarche en soulignant l’impossibilité de tenir des séances plénières dédiées à l’examen du budget de l’État avant la fin de l’année.
« Vous savez tous que ce n’est pas possible de tenir des séances plénières en vue de l’examen du budget de l’État d’ici au 31 décembre prochain », a-t-il affirmé le vendredi 27 décembre, en réponse aux questions des députés.
Le gouvernement, contraint d’adopter le projet de loi de finances avant la fin de l’année, a estimé qu’il était trop tard pour organiser le traditionnel « marathon budgétaire », qui nécessite généralement deux semaines de débats. Le retard accumulé cette année est en grande partie dû à la dissolution de la 14e législature et à l’organisation des élections législatives anticipées du 17 novembre.
Article écrit par : Amadou Baldé
Mis en ligne : 28/12/2024
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