Selon les révélations de Yoor Yoor Bi, une villa appartenant à l’État, située dans le quartier huppé du Point E à Dakar, aurait été attribuée sans frais à une dame, par le biais d’une société civile immobilière (SCI). Cette bénéficiaire est connue pour son soutien médiatique à Adji Sarr lors de l’affaire très médiatisée qui a opposé cette dernière à Ousmane Sonko.
Ce soutien, qui avait fait couler beaucoup d’encre, avait d’ailleurs suscité des interrogations sur les motivations des acteurs de l’affaire, certains semblant plus animés par des intérêts personnels que par des convictions profondes.
Ce scandale immobilier vient ajouter une couche de suspicion sur une affaire déjà marquée par des zones d’ombre, des tensions politiques et des divisions sociales profondes. En effet, la gestion des enjeux liés à Adji Sarr continue de diviser l’opinion publique, et certains soutiens de la jeune femme s’étaient imposés comme des figures de défense, parfois critiquées pour leurs prises de position jugées intéressées.
La villa en question, attribuée sans explication officielle, soulève une fois de plus des questions sur la transparence et la gestion des biens publics sous l’actuel gouvernement. Ce nouvel épisode alimente les préoccupations sur l’usage des ressources de l’État à des fins politiques et renforce l’appel à une enquête approfondie pour élucider ces pratiques douteuses.
Alors que les appels à la clarté se multiplient, il semble urgent de remettre en question la manière dont certains avantages matériels pourraient influer sur les engagements politiques et sociaux dans un contexte déjà fortement polarisé.
Article écrit par : Sophie Diop
Mis en ligne : 30/12/2024
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